Actualités

6 novembre 2017

Le Propecia en question

La polémique sur le Propecia, médicament prescrit à 30 000 hommes contre la perte des cheveux, prend de l’ampleur. Pour la première fois, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a lancé une alerte sur les risques liés au Propecia. Elle en informera aujourd’hui les professionnels de santé à l’occasion d’une réunion avec le Collège national des médecins généralistes. Objectif : mettre en garde les patients contre cette molécule (Finasteride) qui permet de traiter une légère augmentation du volume de la prostate chez les seniors mais aussi, à plus petite dose, de réduire la calvitie chez des hommes plus jeunes. Elle est pour cela commercialisée sous le nom de Propecia depuis 1999. Cette molécule, prescrite à 30 000 patients est connue pour bloquer l’action de la testostérone. Elle accumule aujourd’hui les effets indésirables. « Des cas de dépression et d’idées suicidaires ont été signalés en plus des troubles sexuels, déjà connus. Ces effets ne sont pas réellement prouvés mais le principe de précaution s’applique » explique la docteur Carolin

15 octobre 2017

French tech et innovation

Avaneo a été créé en 2016 suite à un constat concernant le manque d’accès des patients à certaines technologies innovantes dans le domaine de la santé. Cette société française propose ainsi le premier traitement autologue de l’alopécie au cabinet. En effet, les grands groupes pharmaceutiques et médicaux contrôlent le marché de la santé en France en laissant peu de place aux nouveautés issues de sociétés indépendantes. Celles-ci proposent pourtant des dispositifs médicaux et autres produits de pointe, respectueux des normes et apportant des solutions nouvelles pour les patients, mais ces produits n’intéressent pas forcément les grands groupes car hors de leurs critères financiers. C’est pourquoi Avaneo se propose de distribuer ces produits afin d’en faire bénéficier l’ensemble des personnes résidant en France.

Un traitement autologue de l’alopécie

L’utilisation du Regenira pour le traitement de l’alopécie naissante à modérée produit des résultats très prometteurs (+ d

20 septembre 2017

L'étude de la douleur conduit à une médecine humaine en tous ses gestes

René Leriche

La douleur est un frein au rétablissement

La gestion de la douleur pendant une greffe de cheveux est un élément essentiel de l’intervention. Elle garantie bien sûr le confort du patient mais permet aussi rétablissement plus rapide. Un patient qui ne souffre pas va pouvoir se mouvoir plus facilement. On sait aussi qu’un patient douloureux a plus de risque de souffrir de douleurs chroniques après la chirurgie. Enfin, soulager les douleurs post-opératoires permet de retarder et de réduire la prise d’antalgiques puissants type morphine aux effets secondaires importants.

Les analgésiants de nouvelle génération

Traditionnellement, les médecins pratiquent une anesthésie locale lors d’une microgreffe capillaire. L’inconfort et la douleur pendant une greffe de cheveux peuvent en effet être importants. D’autant que cette intervention est longue (4 à 9 heures selon le nombre de greffons à implanter et la sévérité de l’alopécie). Aujourd’hui de nouvelles techniques moins invasives et plus faciles d’utilisation existent. Parmi elles, les gaz thérapeuti